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#eleves

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Tout est dit : #Attal savait qu'il faisait de la merde, que ça allait faire des dégâts chez les #élèves fragiles et chez les #enseignants, que c'était de l'argent jeté par les fenêtres, mais il l'a fait quand même !

Parce que les #sondages lui disaient que c'était populaire!

Et maintenant que l'inspection générale a établi que c'était une connerie, eh bien ... on continue quand même !

Et Attal continue à se voir un avenir présidentiel.

Mais quelle petite merde ce mec !

3/3

(3/3) L’argent récolté est directement versé sur le compte du lycée. Et c’est déductible des impots à hauteur de 66%.
On vient d’être payés…. Alors 5€+5€+5€… un peu de solidarité en ces temps où l’on cherche tant à nous diviser….
Ah et on espère à atteindre 1500€!
Merci infiniment pour eux…

Le projet : trousseaprojets.fr/projet/1497

Pour contribuer directement : trousseaprojets.fr/projet/1497

La génération TikTok ne sait pas effectuer les tâches les plus basiques sur PC

Les professeurs l’ont découvert brutalement pendant le confinement. Derrière leurs écrans d’ordinateur, les élèves étaient perdus. Impossible d’envoyer un devoir en pièce jointe ou de participer à un document partagé. Un paradoxe saisissant pour cette génération née avec un smartphone entre les mains. Anne Cordier, chercheuse en sciences de l’information, dresse un constat sans appel : sur une classe de 35 élèves, seuls 2 ou 3 manifestent une réelle aisance avec l’outil informatique

Le smartphone a bouleversé les usages numériques des jeunes

La révolution numérique s’est accompagnée d’un changement radical dans nos habitudes. Les enfants d’aujourd’hui grandissent avec des écrans tactiles, intuitifs, conçus pour la consommation de contenus. Dès leur plus jeune âge, ils naviguent sur YouTube, créent des comptes TikTok et l’utilisent comme moteur de recherche. Cette utilisation récréative du numérique masque une réalité plus complexe : l’absence totale de maîtrise des outils bureautiques essentiels.

Yasmine Buono, spécialiste en éducation numérique, explique ce phénomène par l’évolution des pratiques familiales. « Les parents donnent un écran à leurs enfants pour les occuper, puis les laissent créer leurs profils sur les réseaux sociaux. Plus tard, certains découvrent les jeux vidéo sur PC. Mais à quel moment apprennent-ils à utiliser un traitement de texte ou à gérer leurs fichiers ? » Cette question reste sans réponse, créant un fossé grandissant entre compétences numériques perçues et réelles.

Des inégalités sociales qui s’accentuent face au numérique

Le problème prend une dimension sociale particulièrement inquiétante. Dans les milieux populaires, le smartphone s’impose comme l’unique terminal numérique. Moins cher qu’un ordinateur et perçu comme indispensable à l’intégration sociale, il devient la priorité des familles. Les conséquences sont dramatiques : certains élèves découvrent l’utilisation d’une souris au lycée, n’ayant jamais eu accès à un ordinateur à la maison.

Les établissements scolaires peinent à compenser ces lacunes. Dans les zones d’éducation prioritaire, les équipements sont souvent insuffisants : dix tablettes pour toute une école ne permettent pas un apprentissage efficace. Même les lycées privés, pourtant bien dotés, font face à ce problème. Cécile Cathelin, professeure de lettres et formatrice en usages numériques, observe les mêmes difficultés chez les élèves issus de milieux favorisés. « Les parents, même quand ils travaillent dans le numérique, partagent rarement leurs compétences professionnelles avec leurs enfants. »

L’urgence d’une réponse éducative adaptée

La situation devient critique quand ces jeunes doivent communiquer dans un cadre professionnel. Les codes des réseaux sociaux contaminent leurs échanges par mail. L’absence de formules de politesse, les messages lapidaires, l’incapacité à joindre un document… Ces maladresses révèlent un manque flagrant de formation aux usages professionnels du numérique.

L’abandon des cours d’informatique traditionnels aggrave le problème. Anne Cordier regrette la disparition de ces enseignements fondamentaux : création de diaporamas, gestion de fichiers, utilisation basique d’un ordinateur. Ces compétences, autrefois enseignées en cours de technologie, sont aujourd’hui considérées comme acquises. Une erreur qui pénalise toute une génération.

Les experts appellent à une prise de conscience urgente. L’intégration de l’informatique dans le quotidien de la classe devient une nécessité. Cécile Cathelin plaide pour l’intervention de professionnels du numérique dans les établissements. Ces formations permettraient aux élèves d’acquérir les compétences indispensables à leur future vie professionnelle.

En bref…

  • La génération smartphone peine à utiliser les outils bureautiques basiques sur ordinateur

  • Les inégalités sociales creusent le fossé numérique, certains élèves n’ayant jamais accès à un PC

  • L’absence de formation spécifique à l’informatique dans les établissements aggrave la situation

Source : Par Robin Sabbadini via Presse-Citron

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