LibreFlot<p><a href="https://kolektiva.social/tags/Rojava" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>Rojava</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/YPG" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>YPG</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/YPJ" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>YPJ</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/DAANES" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>DAANES</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/AANES" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>AANES</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/Syrie" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>Syrie</span></a> <a href="https://kolektiva.social/tags/Kurdistan" class="mention hashtag" rel="nofollow noopener" target="_blank">#<span>Kurdistan</span></a> </p><p>Temps forts de la semaine 04.08.25 - 10.08.25</p><p>Conférence « Unité des communautés »<br>Le 8 août, la DAANES a organisé la conférence « Unité de position des composantes du nord-est de la Syrie », à laquelle ont participé plus de 400 représentants, dont des membres de la DAANES, des chefs tribaux, des personnalités religieuses et divers représentants communautaires de toute la Syrie. Les participants ont publié une déclaration prônant une nouvelle constitution démocratique garantissant le pluralisme politique, la participation équitable de toutes les communautés syriennes à la gouvernance et un système décentralisé respectueux de la diversité culturelle et politique du nord-est de la Syrie. Les dirigeants des communautés druze et alaouite ont souligné que « l'avenir de la Syrie ne peut se construire que par le dialogue entre ses composantes ».</p><p>Le gouvernement de transition syrien rejette la conférence et se retire des négociations de Paris<br>Le 9 août, le gouvernement de transition syrien a annoncé son retrait de la réunion de Paris, déclarant : « La conférence des FDS a porté un coup dur aux négociations en cours ; par conséquent, le gouvernement ne participera à aucune réunion prévue à Paris.» L’objectif de la réunion de Paris était de faciliter les discussions entre le gouvernement de transition, les Forces démocratiques syriennes et certains représentants de la DAANES.<br>En réponse à la conférence, un représentant du gouvernement a déclaré que « les groupes religieux ou nationaux ont pleinement le droit d’exprimer leurs visions politiques et de créer leurs partis dans le cadre juridique national, à condition que leurs activités soient pacifiques, n’impliquent pas de conflit armé contre l’État et n’imposent pas leur vision de l’État syrien.» Il a également exhorté les FDS à « s’engager sérieusement dans la mise en œuvre de l’accord du 10 mars.»</p><p>L’opposition du gouvernement de Damas au projet décentralisé défendu par la DAANES lors de la conférence est renforcée par le soutien de l’État turc.</p><p>Visite du ministre turc des Affaires étrangères à Damas<br>Lors d'une réunion à Damas le 7 août, le ministre syrien des Affaires étrangères, Al-Shara, et le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, ont évoqué les récents affrontements entre les Forces démocratiques syriennes et le gouvernement de transition. Ils ont souligné que « les discussions devraient permettre d'évaluer les préoccupations de la Turquie en matière de sécurité nationale découlant du nord-est de la Syrie, à un moment où la préservation de l'intégrité territoriale et de l'unité de la Syrie est plus importante que jamais ». Les FDS ont depuis tenu le gouvernement syrien responsable de l'escalade des tensions.<br>Le 9 août, les FDS ont publié une déclaration soulignant les violations persistantes du cessez-le-feu par des factions soutenues par la Turquie et opérant sous l'autorité du gouvernement de Damas. Elles ont appelé à la cessation immédiate de ces violations, exhorté les acteurs internationaux à surveiller la situation et réitéré leur volonté d'engager le dialogue.<br>La réunion a également abordé divers sujets, notamment les relations bilatérales, les tensions entre la Syrie et Israël, la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et les efforts liés à la reconstruction de la Syrie.</p><p>Opérations anti-EI<br>Dans une déclaration visant à recruter de nouveaux combattants parmi les factions extrémistes de la coalition d'Al-Shara, l'EI a accusé Al-Shara de manipuler les combattants bédouins sunnites pour son agenda politique, puis de les abandonner à « un siège, une trahison et un déplacement ». La déclaration condamnait l'implication des Forces gouvernementales de transition syriennes dans une opération anti-EI menée par les États-Unis à Al-Bab. Peu après la publication de cette déclaration, le ministère syrien de l'Intérieur a mené une opération qui a abouti à l'arrestation d'une importante cellule de l'EI dans le nord d'Idlib.Le 5 août, Mazlum Abdi a affirmé que les FDS souhaitaient mener des opérations conjointes de lutte contre l'EI avec les États-Unis et le gouvernement de transition syrien. Il a souligné que le gouvernement de transition syrien avait la responsabilité de se joindre à la lutte contre l'EI, notamment en raison de ses relations avec les États-Unis.</p><p>Coopération économique avec la Turquie<br>Une délégation conduite par le ministre syrien de l'Économie et de l'Industrie du gouvernement de transition s'est rendue à Ankara pour discuter des moyens de renforcer la collaboration économique entre la Turquie et la Syrie. Cette visite s'est conclue par la création du Conseil de coopération économique syro-turc à Ankara. Cette coopération intervient à un moment crucial, alors que le gouvernement de transition syrien souhaite promouvoir le développement du pays. Mercredi, Al-Sharaa a dévoilé 12 grands projets d'infrastructures d'une valeur de 12 milliards de dollars.</p>