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#litterature

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L’académicien Angelo Rinaldi est mort à 84 ans. Qui se souvient de ses critiques assassines dans L’Express, Le Nouvel Obs et Le Figaro, de son influence sur le petit monde littéraire parisien dans les années 80. Il détestait le nouveau roman et admirait le général de Gaulle. Il formait avec Bianciotti le premier couple gay à l’Académie française…

La direction de LFI dans le déni? Les lieutenants de Mélenchon refusent de commenter le livre enquête à paraître demain sur les dérives du mouvement. Panot elle-même a interdit aux députés de faire des média pour le commenter. "Les questions posées à ceux qui ont été contactés démontre clairement une volonté de nous nuire, écrit la patronne des députés, merci de refuser les matinales TV et radio". Un Insoumis averti en vaut deux.

#Politique#Off#LFI
Dans cette pièce de théâtre d’avant-garde écrite en 1959, le dramaturge franco-roumain Eugène Ionesco alertait contre le pouvoir de subjugation du fascisme et la pensée de groupe. Une mise en garde plus que jamais d’actualité dans l’Amérique de Donald Trump, souligne ce journaliste américain, ancien correspondant à la Maison-Blanche, dans les colonnes du “Boston Globe”.#littérature #états-unis #culture #politique #donaldtrump #amériques
Pourquoi il faut lire “Rhinocéros”, d’Eugène Ionesco, pour comprendre l’ère Trump
Courrier International · Pourquoi il faut lire “Rhinocéros”, d’Eugène Ionesco, pour comprendre l’ère TrumpBy Christopher Hoffman

LFI en mode "com' de crise" face au brûlot "La Meute", un livre sur Mélenchon à paraître mercredi 7 mai chez Flammarion par les journalistes Charlotte Belaïch (Libé) et Olivier Pérou (L'Express). L'ouvrage bénéficie d'une campagne de com' impressionnante. "On ne commente pas les œuvres de politique fiction", grince un lieutenant du "vieux" ce matin. Le livre décrit la formation politique comme un culte...

La Montée des eaux (extrait d'un premier brouillon)

La veille de mon départ pour Santander, j’ai brusquement quitté le lycée où j’enseignais, au beau milieu d’un cours de philosophie. Je ne sais plus quel en était le thème, mais j’en étais arrivé à délirer, à l’occasion d’une remarque incidente qui m’avait amené à ouvrir une parenthèse, et sans doute une autre parenthèse au milieu de cette parenthèse, au sujet de la fuite des derniers néoplatoniciens contraints à l’exil après la fermeture de l’école d’Athènes décrétée par Justinien en 529, et ayant entrepris un long périple depuis la côte Syrienne où ils avaient sans doute débarqué jusqu’à Harran, au nord de la Mésopotamie, à la cour du roi Chrosroes Premier, parce que ce dernier jouissait d’une excellente réputation auprès des philosophes dont il recherchait la compagnie, tout comme celle des mages, des astrologues, des médecins, et des poètes, quelles que soient leurs affinités religieuses, zoroastriens bien sûr, mais aussi chrétiens, juifs, ou leur culture, grecque, syriaque, persane ou indienne. Raconter aux étudiants cette histoire m’avait plongé dans une émotion intense et je me suis mis à pleurer. La plupart des jeunes n’avaient pas noté mon état, trop occupés à faire tout autre chose que de la philosophie. Cependant, les rares élèves qui m’écoutaient encore, installés au premier rang pour ne pas être perturbés par le bruit incessant des discussions derrière eux, semblaient captivés par cette histoire-là, plus encore que d’habitude, à moins qu’ils n’aient été captivés par l’émotion qu’ils devinaient naître en moi, ces larmes qui se pressaient au coin des yeux. Ils devaient sentir que se jouait là pour moi quelque chose de grave. Peut-être pensaient-ils que j’avais perdu un proche, qu’un drame m’avait frappé, mais en réalité, c’était juste cette histoire, la fuite en Perse de Damascius et de ses disciples. Quitter Athènes était un aveu d’échec. Un millénaire de philosophie s’évanouissait soudainement avec le départ de ceux qui étaient encore capables de le rassembler en pensée, mais l’histoire était déjà terminée, elle n’intéressait plus personne depuis longtemps. Je me revois évoquant les premiers principes de Damascius, le dernier diadoque, cet appel troublant à l’indicible qui ne peut même pas être dit transcendant, qui plongeait Simplicius, son disciple le plus brillant, dans la plus profonde perplexité. En évoquant le dernier mot qui signifiait la fin de la philosophie grecque, ce dernier mot qui n’en est même pas un, se nouait une coïncidence extraordinaire avec mon propre état, que j’exposais confusément devant un parterre d’étudiants probablement médusés. Je crois me souvenir des derniers mots que j’ai prononcés avant de quitter la salle, après avoir bafouillé d’inaudibles excuses, me lever, rassembler mes cahiers, mes stylos, ranger mon sac de professeur une dernière fois, et les planter là, que ces derniers mots furent : « et les dieux s’évanouirent en silence ». Moi qui ne pleure pas souvent, je m’effondrais maintenant à cause d’une souffrance qu’on pourrait qualifier de « métaphysique ». Ce que je ne savais sans doute pas à ce moment précis, mais que je pressentais peut-être à travers la douleur, tandis que je traversais les couloirs du lycée dont la blancheur m'a toujours fait penser à un hôpital psychiatrique, croisant quelques collègues qui faisaient semblant de ne pas me voir, comme d’habitude, passant devant le poste de la conciergerie, sans même penser à récupérer les affaires qui restaient dans mon casier, et devaient y demeurer jusqu’à ce qu’un nouvel enseignant prenne ma place, j’imagine, quelques semaines plus tard, marchant d’un pas vif jusqu’à l’automobile, rentrant hâtivement chez moi, ce que je pressentais peut-être, c’était que cette fuite des derniers philosophes grecs faisait écho à mon propre effondrement, signifiant que j’en avais fini avec cette vie-là.

J’ai lu "Voyage à pied dans la Haute-Drôme : Notes pour Les Grands Chemins"
Histoire incroyable d’un cahier avec les notes de Jean Giono, oublié dans les archives depuis 1939 et retrouvé en 2015. Jean Giono a donc écrit son livre "Les Grands Chemins" de mémoire.
Ces notes sont écrites sur deux colonnes, l’une sur le récit du parcours, l’autre sur les ressentis (parfums, sensations, etc.).

Très intéressant de voir comment un livre de voyage s’écrit.

Dites les Mastonautes littéraires qui gravitent autour du flux de conscience, avez-vous le souvenir d'un texte (lettre? autre?) de Flaubert expliquant que décrire la pensée d'une seule seconde? minute? ne tiendrait pas dans un seul roman?
(ça n'est pas la lettre où il évoque le "livre sur rien")

Ou alors ça n'est pas Flaubert et je mélange tout. Mais ça m'intéresse quand même si c'est quelqu'un d'autre.
Merci pour vos lumières!

Le Déterminisme et le Hasard dans “Jacques le Fataliste” de Diderot

🎲 Dans « Jacques le Fataliste », Diderot joue avec le destin : entre chaînes de causes, coups du hasard et éclats de liberté, ses personnages surprennent par leurs choix imprévus. #Diderot #Déterminisme #Hasard #Liberté #Philosophie #Littérature #LibreArbitre Dans son roman "Jacques le Fataliste", Denis Diderot offre une exploration nuancée du déterminisme et du rôle du hasard, remettant en question…

homohortus31.wordpress.com/202

Homo Hortus · Le Déterminisme et le Hasard dans « Jacques le Fataliste » de Diderot🎲 Dans « Jacques le Fataliste », Diderot joue avec le destin : entre chaînes de causes, coups du hasard et éclats de liberté, ses personnages surprennent par leurs choix imprévus. #Diderot #Détermi…

Ça pourrait paraitre coutumier, je commence une fois encore petite chronique par une photo prise dans l’Hérault. Samedi dernier, la traversée de la petite réserve naturelle du Lez – à Montpellier – a été fort agréable. C’est par ici que nous avons rejoint le centre-ville à pied. Ces quelques kilomètres en bord du Lez font oublier la proximité de la métropole. Mes photos de ce […]

https://san.heraut.eu/2025/04/12/chroniques-du-gard-6-et-dailleurs/

Lui, il ne connaissait pas l’angoisse, le cœur et le corps qui se serrent.
Mais certaines nuits, comme dans une vieille chanson américaine, des chiens le poursuivaient.
Pour sauver son âme des enfers, il les abattait d’un coup de fusil.
Leurs corps tombaient dans un bruit mat au milieu des paysages de son enfance recouverts par des flocons de neige.
#poésie #littérature #ecrire #helldog

#roman #lecture #littérature
Claque littéraire en cours (je n'ai pas terminé de lire les près de 1000 pages de ce quatuor littéraire). Et quand je dis claque littéraire, je parle de ce qu'on peut attendre d'un chef-d'oeuvre. Cela fait des années que, quand je range ma bibliothèque, je vois ce titre impeccablement aligné à sa place. Quand est ce que je l'ai acheté ? Je ne m'en souviens plus.

CORRECTIF: Poutou va devenir libraire à Bordeaux mais sans arrêter la politique. J'ai lu un peu vite l'article hier et je vous prie de m'en excuser. Le triple candidat à la présidentielle pour le NPA reprend "Les 400 Coups", près du palais de justice de Bordeaux avec sa compagne Béatrice Walylo, tout en continuant à militer, ajoute-t-il dans l'Obs. Voilà qui va réjouir tous ses fans nouvelobs.com/bibliobs/2025040

Le Nouvel Obs · La nouvelle vie de Philippe Poutou, qui devient libraire à BordeauxBy Anne Crignon